Histoire de l'école de Coulommes depuis 1845

III - La Mairie-école après la guerre de 1914-1918




27 Novembre 1921 : La commune demande un crédit de 250 000 francs pour reconstruire les bâtiments scolaires.



Le 27 novembre 1921, le conseil municipal s’est réuni sous la présidence de Mr Hoche, 1er conseiller municipal ffon de Maire.
Etaient présents : M. M. Promsy, Detroux, Prévot, Desjardin, Coulon, C. Sogny et A Draveny. Absents : M.M. de la Guérivière et G. Sogny.
Secrétaire : M. C. Sogny.


M. le Président soumet au conseil une demande qui a été présentée par le Président de la société coopérative de Jouy-les-Reims et communes environnantes à l’effet d’obtenir un crédit de 250 000 francs pour reconstruction de bâtiments scolaires.

Le Conseil, vu l’urgence, prie Mr le Préfet de bien vouloir accorder à la commune la somme de 250 000 francs, nécessaires à la réalisation du programme envisagé.
Fait et délibéré en séance le 27 novembre 1921 et ont signé tous les membres présents.
(suivent les signtures)

28 février 1922 : le conseil décide que la nouvelle école sera édifiée à la place de l'ancien presbytère.  
 
Il se situait à gauche, on aperçoit le curé devant la cour

 Le vingt huit février mil neuf cent vingt deux, seize heures trente, le Conseil municipal de Coulommes s’est réuni sous la présidence de M. Hoche 1er conseiller ffion de Maire.
Etaient présents : MM Hoche, Desjardin, Promsy, Sogny C, Prévot, Coulon, Draveny A.

Le Président demande au conseil de fixer le nouvel emplacement pour construction scolaire.
Considérant que l’ancienne école était bâtie en contre-bas de la rue et sur un terrain marécageux, par conséquent malsain, le Conseil décide que la nouvelle construction sera édifiée à l’emplacement de l’ancien presbytère ; section N° contenance totale
Il soumet cette question en priant Mr le Préfet de vouloir bien, s’il y a lieu, faire enquêter par le service d’hygiène le plus tôt possible.
Fait et délibéré le 28 février 1922
Signatures : Ch Coulon, Desjardin Louis, Ch Prévot, C. Sogny, V. Hoche


25 juin 1922 : le Maire doit soumettre la question à l'Inspecteur primaire.

Le Président fait donner lecture de la lettre de M.M. les architectes relative à l’emplacement de la nouvelle école.
Après délibération, le Conseil invite le 1er conseiller faisant fonction de Maire, à soumettre cette question à M. l’Inspecteur primaire chargé de l’administration de faire le rapport sur les avantages et inconvénients des projets de construction.

13 septembre 1923 : le conseil étudie les plans , devis et le financement de la nouvelle école.
Le 13 septembre 1923, le Conseil municipal s’est réuni à la mairie sous la présidence de M. G. Sogny, Maire.
Etaient présents : M.M. G. Sogny, Detroux, Prévot, Desjardin, Coulon, C. Sogny.
Absents : M.M. Hoche, Promsy, Draveny, Sergent
Secrétaire : M. C. Sogny.
La séance ouverte, M. le Maire dépose sur le bureau
1° Les plans de la Mairie-Ecole proposés, documents en 16 planches, le détail des travaux à exécuter ;
2° Le devis descriptif, rigoureusement établi sur les bases de l’avant-projet accepté par la commission spéciale dans la réunion du 13 avril dernier ;
3° Le devis estimatif dressé par l’entrepreneur, accepté par lui après vérification et fixant définitivement la dépense à
Ensemble des travaux et fournitures ... 236.271F78
Honoraires d’architectes (5 %) ……..... 11.813F58
Total ………………........................... 248.085F36

Ensuite M. le Maire expose que les indemnités de dommages de guerre accordées à la commune s’élèvent à :
Mairie-Ecole ………….....………….............. 90.247F
Presbytère et maison de garde …..….…..... 120.733F
Puits qui ne peuvent être reconstruits …..... 16.066F
Boni sur réfection du lavoir ……….....……... 3.200F
Total …………….................................. 230.246F
à déduire : frais de constitution des dossiers 1.700F
Reste ………….................................…. 228.546F

Mais il rappelle que cette somme ne peut pas être affectée tout entière à l’édification de la Mairie-Ecole et qu’une part doit en être réservée en vue de la restauration de l’ancienne Mairie-Ecole -classée réparable- pour y loger le garde, restauration qui paraît devoir être évaluée approximativement à 40.000F avec ses dépendances.
Resteraient donc, comme chiffre disponible : 188.546F.

Cet exposé terminé, M. le Maire invite l’Assemblée à examiner le dossier et à délibérer ;
Le Conseil municipal,
Vu les plans de détail, le devis descriptif et le devis estimatif, déclare n’avoir aucune objection à présenter, les accepte à l’unanimité et arrête la dépense de reconstruction y compris les honoraires d’architectes à : 248.085F36 [Note : montant équivalent à 237 309 € 2008]
Abordant les moyens de couvrir cette dépense,
Le conseil municipal,
Considérant que le total des disponibilités de la commune en faveur de la Mairie-Ecole peut atteindre au maximum 190.000frs environ ;
Considérant qu’en dehors de ses indemnités de dommages de guerre, la Commune de Coulommes ne possède d’autres ressources que celles de l’imposition extraordinaire ;
Que la valeur actuelle du centime est de 9F11 ;
Que le nombre des centimes votés au budget de 1924 pour insuffisance de revenus est de 462F17 ;
Que dans ces conditions, il n’est pas possible d’envisager la question d’un emprunt ;
Appelle la haute bienveillance de M. le Ministre de l’Instruction publique sur la situation de la commune de Coulommes-la-Montagne, et sollicite de son département, une subvention qui permette la réalisation du projet en question.

Fait et délibéré en séance, le 13 septembre 1923
Suivent les signatures

8 février 1924 : lettre de Mr l’Inspecteur d’Académie à Mr le Préfet de la Marne

J’ai l’honneur de vous retourner le dossier ci-joint du projet de reconstruction de la mairie-école de Coulommes-la-Montagne.
L’ancien emplacement, trop bas et humide, est remplacé par un plus élevé et plus salubre : celui de l’ancien presbytère et de la maison du garde, entre les propriétés de Mme Vve Houssart-Dubourgeat et de Mme Vve Sogny. Des bâtiments en ruines qui l’occupent, il ne sera conservé que la cave et les fondations.
Le bâtiment principal dont l’éclairage général sera N-O S-E, contiendra de gauche à droite, le logement de l’instituteur, la mairie et la classe. Chacune de ces trois parties aura son entrée indépendante sur la place publique.
Le logement comprendra : au rez-de-chaussée, cuisine et salle à manger ouvrant sur un vestibule ; au fond de ce dernier un escalier d’accès au premier étage ; au premier, deux chambres et un cabinet de toilette.
Au centre la mairie. Un vestibule précède l’escalier d’accès au premier étage où se trouvent la salle du conseil, complétée par le cabinet du maire et un débarras pour les archives.
A droite, la classe. A l’entrée un vestiaire avec lavabos, d’où l’on accède d’une part à un couloir conduisant dans la cour, d’autre part à la classe.
Celle-ci sera à éclairage unilatéral : vaste baie orientée au sud-est avec piliers de surface très réduite. La classe prévue pour 25 élèves (5m40 sur 5m80) sera suffisante. IL n’y a actuellement que 20 élèves pour une population totale de 151 habitants contre 224 avant guerre.
Les W.C. sont bien placés pour la surveillance. Les trois cases pour les élèves peuvent sans inconvénient être réduites à deux d’autant que celle des garçons est utilement complétée par deux urinoirs. Les dépendances : bûcher, buanderie, le préau couvert, la cour de récréation et le jardin de l’instituteur complètent d’une manière satisfaisante l’installation.
Le marché de gré à gré prévoit une dépense à forfait de 180 000 frs qui n’excède pas les ressources dont dispose la commune.
Le seul côté quelque peu défectueux du projet est que les dégagements et escaliers prévus absorbent une assez grande partie de la surface au détriment de celle de la salle de classe, malgré tout un peu exigüe, et surtout les deux chambres situées au premier étage (logement de l’instituteur) qui n’auront chacune que 4m sur 3m35. S’il était possible d’y remédier sans accroître la dépense, cette amélioration s’imposerait.
Cependant dans l’impossibilité de trouver à Coulommes un emplacement plus convenable, j’estime qu’il y a lieu, sous la réserve indiquée ci-dessus, d’approuver ledit projet, dont la réalisation rapide est d’autant plus urgente que le local de fortune qui abrite actuellement la classe est en mauvais état et menace ruine.
Signature de l’Inspecteur d’Académie

17 mars 1924 : approbation des plans et devis de la Mairie-Ecole

Présidence de M. Sogny, Maire
Présents : M.M. 1 G. Sogny, 2 Detroux, 3 Hoche, 4 Prévot, 5 Desjardin, 6 Coulon, 7 . Sogny
Absents : M.M. Promsy, Draveny, Sergent
Secrétaire : M.C. Sogny
Le conseil
Vu les modifications et rectifications apportées par les architectes aux plans et devis de la Mairie-Ecole ;
Donne son approbation complète au projet définitif tel qu’il lui est présenté ;
Et émet un avis favorable au déplacement du puits-perdu prévu dans la cour de l’école qui pourrait être placé vers le milieu du jardin où il ne présenterait aucun danger pour les puits dont le plus rapproché est à 28m de distance.
Fait et délibéré en séance le 17 mars 1924.

23 mars 1924 : vote d’un crédit de 720F35 et Acceptation du marché Mairie-Ecole


La séance ouverte, M. le Maire donne lecture de la lettre en date du 20 courant par laquelle M. le Préfet lui fait remarquer que, par sa délibération du 17 mars qui porte acceptation des nouvelles dispositions prévues au projet de reconstruction de la Mairie-Ecole, l’Assemblée n’a pas créé explicitement les ressources à affecter aux travaux et n’a pas accepté le marché passé par la coopérative.
Il invite le Conseil à délibérer à nouveau.
Le Conseil,
Considérant que la dépense à couvrir s’élève à :
Marché pour exécution des travaux ..... 180 167 F
Honoraires d’architectes ................. 9 008,30 F
Total ......................................... 189 175,30 F

Considérant que par délibération du 13 sept. 1923, il a été décidé d’affecter à cette dépense différentes indemnités dont le total s’élève à 188 455 F
D’où une insuffisance de - 720,30 F
Considérant d’autre part que la commune a en caisse une somme de 8 855F75 provenant de dons de villes marraines qui ont exprimé le désir de contribuer à la reconstitution du village ; et que cette somme, répartie en dépenses sur divers crédits du budget additionnel de 1923, n’a pas été dépensée ;
Décide qu’elle sera reportée aux chapitres addels de 1924 sur la rubrique « Dépenses relatives à la Mairie-Ecole » pour le paiement des travaux supplémentaires ou imprévus s’il s’en trouve.Et vote sur ce crédit une somme de 720F30 nécessaire pour faire face à l’insuffisance de ressources signalée plus haut et rétablir l’équilibre entre la dépense et le total disponible ;
Et accepte le marché passé par la Coopérative.
Fait et délibéré en séance le 23 mars 1924
Ch Coulon Desjardin Ch Prévot Sogny A. Sergent
A. Detroux V. Hoche

21 avril 1924 : contre l'avis du Préfet, le conseil décide le maintien du marché de gré à gré avec M. Rosier, entrepreneur.

Le 24 avril 1924, le conseil municipal s’est réuni à la mairie sous la présidence de M. G. Sogny, Maire
Présents : M.M. G.Sogny, Detroux, Hoche, Prévot, Desjardin, Coulon, C. Sogny, Draveny et Sergent.
Absent : M. Promsy Secrétaire : M. Sergent
Le Conseil,
Vu la lettre de M. le Préfet en date du 10 courant, portant approbation définitive du projet de reconstruction de la Mairie-Ecole, mais contenant refus d’approbation du marché de gré à gré par la commission d’examen ;
Considérant que par lettre en date du 9 février dernier, M. le Préfet invitait le Conseil municipal de Coulommes à accepter le marché de gré à gré passé par la coopérative ;
Considérant que la Commune de Coulommes a bien délégué à la Coopérative de Jouy les Reims ses indemnités de dommages de guerre concernant les bâtiments communaux ; et qu’il n’existe, de par les statuts de la Société, aucune différence de traitement entre les diverses catégories de sinistrés qui, toutes, sont soumises aux mêmes règles et qu’il n’y a pas d’exception pour les communes ;
Considérant que les articles desdits statuts sont formels et donnent tout pouvoir au conseil d’administration représenté en la circonstance par son président pour « choisir les architectes et les entrepreneurs, et passer tous contrats, locations, marchés, etc.. » ;
Considérant que, se basant sur ces articles, la société coopérative s’est liée par un contrat régulier pour l’exécution des travaux dans le secteur de Coulommes, Vrigny, etc, avec M. Rosier, entrepreneur ;
Considérant qu’en vertu de l’art. 3 de la convention établie entre M. Rosier et la Coopérative, il ne pourra être procédé à une adjudication en cas d’accord avec la coopérative ;
Considérant d’autre part que si, dans le forfait établi, il n’y a pas de rabais apparent, il y en a cependant un réel de 6 à 7 p% sur le coefficient des transports accepté par l’entrepreneur et qui joue seulement sur la perte subie, et celui établi par le Comité technique ;
Considérant enfin que dans la commune voisine, Vrigny, la Coopérative de Jouy les Reims a été autorisée, l’an dernier, pour la reconstruction de sa Mairie-Ecole, à traiter de gré à gré avec l’entrepreneur « le montant des travaux étant inférieur à un million » ce qui est le cas pour Coulommes ;
Considérant aussi que les travaux exécutés par M. Rosier ont donné jusqu’ici pleine satisfaction, maintient le principe du marché de gré à gré passé par la Coopérative avec M. Rosier et accepté par l’Assemblée municipale ;
Et prie M. le Préfet de vouloir bien revenir sur sa décision du 10 avril dernier, afin de ne pas retarder encore le commencement des travaux.
Fait et délibéré en séance le 21 avril 1924
Suivent les signatures

8 novembre 1925 : Le conseil installe Mme Charliat, institutrice et secrétaire de mairie.

Le 8 novembre 1925, le Conseil municipal s’est réuni à la Mairie sous la présidence de Monsieur Promsy, Maire
Présents : M. Promsy Louis, Sergent André, Villatte Achille, Bernard Maurice, Prévôt Charles, Warnier, Desjardin, Gaston Sogny, Coulon Charles.
Absents : Mr Hoche Virgile
Secrétaire : Mr Sergent André
…….
Même séance : Installation de l’institutrice comme secrétaire de mairie
Le Conseil à l’unanimité installe Madame Charliat, institutrice, comme secrétaire de Mairie de la commune de Coulommes-la-Montagne.

Même séance : Transport du mobilier de l’Institutrice
Le Conseil considérant que la Commune a l’habitude de participer à la dépense occasionnée par le transport du mobilier de l’Institutrice vote en faveur de Madame Charliat un crédit de 100f qui sera pris sur les dépenses imprévues de l’exercice 1925. [Note = 78€ de 2008]

23 Novembre 1925 : en séance extraordinaire, le conseil fixe les jours de congé mobile
…………….
Même séance : Répartition des six jours de congé mobile de l’Institutrice
A la demande de Madame Charliat, Institutrice, les jours de congé sont fixés comme suit pour l’année 1926
2 Janvier 1926
12 Avril «
13 « «
14 « «
25 Mai «
26 «
Le Conseil à l’unanimité ratifie la demande.
Fait et délibéré en séance, 23 novembre 1925

8 septembre 1926 : séance extraordinaire : indemnité pour la maitresse de couture

La séance étant ouverte, d’après l’explication de Mr le Maire relative à la demande du Receveur Municipal pour régularisation
Le Conseil municipal désigne Mme Thirion, femme de l’Instituteur, qui a assuré le cours de couture pendant les neuf premiers mois de l’année 1925, pour toucher l’indemnité correspondante, soit 60 frs sur le crédit de 80 frs ouvert au budget primitif de 1925

9 novembre 1926 : Le conseil accepte le devis pour l'électrification de la Mairie-Ecole (et de l'église)

Le Conseil municipal accepte le devis de deux mille cent quatre vingt quatre francs cinquante (2184,50) proposé par Mr Labassé, électricien à Sacy, pour les travaux d’électrification de la Mairie-Ecole, et autorise le Maire à traiter marché de gré à gré.

15 février 1930 : Tableau d'honneur

Le Conseil décide de faire encadrer le tableau d’honneur de l’école et d’y faire inscrire les élèves reçus au certificat d’études à partir de l’année 1926

15 juin 1930 : voyages scolaires

Le Conseil vote une subvention de 25 F pour l’œuvre des voyages scolaires à prendre sur les fonds libres de l’exercice 1930.

8 novembre 1930 : Installation de Melle Barthélémy, institutrice

Le Conseil considérant que la Commune a l’habitude de participer à la dépense occasionnée pour le transport du mobilier de l’instituteur, vote en faveur de Melle Barthélémy un crédit de Cent francs qui sera pris sur les dépenses imprévues de l’exercice 1930. [53€ valeur 2008]

A la demande de Mademoiselle Barthélémy institutrice, le Conseil à l’unanimité décide de fixer les six jours de congés pour l’année scolaire 1930-1931 :
26 décembre 1930
27 décembre 1930
29 décembre 1930
30 décembre 1930
31 décembre 1930
26 mai 1931

27 décembre 1930 : séance extraordinaire : Travaux d’amélioration du bâtiment de la Mairie-Ecole
La séance étant ouverte, le Président expose au Conseil qu’une amélioration urgente et indispensable, consistant en pavage du terre plein de la Mairie-Ecole est à apporter dans le plus bref délai, et demande l’autorisation d’affecter à ce travail le reliquat disponible d’environ 7 000 francs (sept mille francs) du titre C, N° 1163253, afférent aux dommages causés aux puits publics.
Après en avoir délibéré, le Conseil autorise le Maire à se mettre en rapport avec la Société Coopérative de Reconstruction de Jouy-les-Reims et l’entrepreneur, pour l’établissement du marché de gré à gré et l’exécution du dit pavage et prie en conséquence Monsieur le Préfet, de vouloir bien donner son approbation.
Le Conseil prend en outre l’engagement de prélever sur les fonds libres de la Commune les sommes nécessaires pour le cas où dans l’avenir, des réparations seraient à effectuer aux immeubles auxquels ces indemnités étaient destinées.
Fait et délibéré en séance le vingt-sept décembre mil neuf cent trente.

25 Août 1931 : achat d'une grille protectrice pour le poêle
….....
Le Président fait donner lecture de la circulaire préfectorale relative à la grille protectrice du poêle de l’école.
Le Conseil donne mandat à M. le Maire de faire, au mieux des intérêts communaux, l’acquisition d’une tôle ou d’un entourage métallique pour ledit poêle. La dépense sera soldée sur les dépenses imprévues.
En marge : « Vu et approuvé, Reims le 3 septembre 1931, Le Sous-Préfet de Reims, signé : Tournier, original joint à l’appui du mandat. »

9 Avril 1933 : en séance extraordinaire, le conseil décide des travaux de peinture

M. le Président expose que des travaux de peinture et de pose de papiers sont urgents à exécuter dans les bâtiments communaux, notamment dans le logement de l’institutrice et de l’ensemble de la Mairie et demande l’autorisation d’affecter à ces travaux le reliquat disponible d’environ 2881F92 « Deux mille huit cent quatre-vingt et un francs quatre-vingt douze centimes » du titre C n° 1163 255 afférent aux dommages causés au lavoir public ainsi que le reliquat disponible d’environ 467frs55 « Quatre cent soixante-sept francs cinquante cinq centimes » afférent aux dommages causés à la remise à pompe, titre IR n° 1163 254. Disponibles indiqués par le service financier à la date du 10 février 1933.

Après en avoir délibéré, le Conseil autorise le Maire à se mettre en rapport avec un entrepreneur de peinture pour l’exécution de ces travaux et prie, en conséquence, Monsieur le Préfet, de vouloir bien donner les approbations.

Le Conseil prend en outre l’engagement de prélever sur les fonds libres de la commune, les sommes nécessaires pour le cas où dans l’avenir, des réparations seraient à effectuer aux immeubles auxquels ces indemnités étaient destinées.

11 juin 1933 : devis des travaux de peinture
…………..
Comme suite à la délibération n° 486 du 9 avril 1933 portant les ouvertures de crédits nécessaires et qui a été approuvée le 28 avril 1933, le Conseil approuve le devis de peinture présenté par M. Grieder, entrepreneur à Gueux et se montant à la somme de 2881f92 et autorise le Maire à signer le marché de gré à gré.
Les frais d’acte et d’enregistrement sont à la charge de l’entrepreneur.

En guise de conclusion : Il y a 70 ans, l’école

[Source : Dix de der Numéro hors série juin 2001 par les 10 derniers élèves de l’école qui a fermé ses portes en 2001 : Romain, Cindy, Justine, Laure, Maëva, Charline, Anaïs, Clément, Julie, Bérénice.]

"Marguerite et Mireille, deux gentilles grands-mères, sont venues nous raconter l’école il y a 70 ans. Mme Charia était leur maîtresse. Elle était sévère mais gentille. Elle donnait des bons points et des images. L’enfant qui travaillait le mieux recevait une médaille. Celui qui faisait des bêtises gagnait des lignes, des verbes à conjuguer, allait au coin ou sous le bureau. Il pouvait aussi avoir le bonnet d’âne.


Dans la classe, chaque enfant avait sa semaine. Il fallait nettoyer le poêle à bois, laver les tableaux, faire les poussières, balayer. L’école commençait à 8h jusque 12h puis de 14h à 17h. Le jeudi était jour de congé et il y avait classe le samedi toute la journée. Les grandes vacances commençaient le 14 juillet et se terminaient début octobre.


Chaque matin, la maîtresse vérifiait les trousses, les mains, le mouchoir. La classe commençait par une leçon de morale puis continuait par le français et le calcul. Il n’y avait pas de langue étrangère ou de sport


Ce qui nous a choqués, c’est que les enfants utilisaient comme papier toilette de vieux cahiers. Les toilettes étaient dans la cour et c’étaient des W-C turcs. Nous apprécions le confort de maintenant.


Nous remercions Marguerite et Mireille de nous avoir raconté leur passage à l’école de Coulommes. C’était intéressant et nous espérons qu’elles ont passé un bon moment avec nous et qu’elles se sont rappelé de bons souvenirs."


Sources : Mairie de Coulommes, registres des délibérations ; Archives départementales de la Marne, série 2 O à Châlons en Champagne ; Dix de Der n° hors série juin 2001

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