VIE DE LA COMMUNE - DIVERS depuis la guerre de 1914-1918

Séance du 14 septembre 1920 :
Acceptation d’une rente perpétuelle de 25 frs de la Croix-Rouge américaine

Le 14 septbre 1920, le Conseil municipal de Coulommes-la-Montagne s’est réuni à la mairie sous la présidence de M. le Maire.

Présents : MM 1Vte de la Guérivière, 2 G. Sogny, 3 Hoche, 4 Promsy, 5 Detroux, 6 Prévot, 7 Desjardin, 8 Coulon, 9 G.Sogny, 10 Ch . Draveny.
Secrétaire : M. C. Sogny

Le Maire et le Conseil municipal de Coulommes, après avoir pris connaissance de l’offre que M. le Commandant Henry P. du Bellet, au nom de la Croix-rouge américaine dont il est le directeur à Reims, leur a faite par sa lettre du 1er septembre 1920, et après en avoir délibéré, acceptent la donation proposée, et l’autorisent à acquérir pour leur commune, un titre de rente nominatif de l’emprunt français 5% 1920, d’une valeur annuelle de vingt-cinq francs, dont ils s’engagent à disposer dans le courant du mois de novembre de chaque année, à partir du 1er novembre 1921, conformément aux conditions suivantes, en faveur de l’épouse légitime, entre 25 et 35 ans révolus qui, par ses soins éclairés, son activité laborieuse, son dévouement, son constant souci de l’hygiène morale et physique, la bonne tenue et la propreté de ses enfants (quel qu’en soit le nombre) et de sa demeure, se sera le plus distinguée dans le territoire de la commune.


Ce prix sera décerné à la personne que M. le Maire et M. le Curé chargé de la paroisse auront conjointement désignée comme remplissant le mieux les conditions de cette fondation de la Croix rouge américaine.

N’aura droit à ce prix que la femme qui sera née dans la commune, de parents français ou naturalisés français ou qui sera mariée à un citoyen français, né dans la commune ou à un naturalisé français habitant la commune depuis au moins dix ans.

Dans le cas de mérite égal, la préférence sera donnée, d’abord à la mère qui sera restée veuve, puis à celle qui aura le plus d’enfants vivants ; enfin à celle qui aura à sa charge des parents âgés de plus de soixante ans ou de jeunes frères ou sœurs orphelins de père ou de père et mère.

Toute jeune fille orpheline de mère ou de père et mère, ayant la charge exclusive du ménage et de jeunes frères ou sœurs, et ayant d’une façon constante observé, pour elle et les siens, les conditions d’hygiène morale et physique ci-dessus prescrites, sera éligible pour l’obtention de ce prix.

La même personne pourra recevoir ce prix plusieurs fois, mais seulement dans le cas où aucune autre ne se sera efforcée de le mériter.

Dans le cas où M. le Maire et M. le Curé ne pourraient s’entendre sur le choix d’une lauréate, le Conseil des Etats-Unis à Reims ou à son défaut le plus proche de Reims sera appelé à les départager.

Dans le cas du remboursement de ce titre de rente, le Conseil municipal fera procéder immédiatement au remploi du capital remboursé par l’achat de tels titres de rente de l’Etat français nominatifs et inaliénables qui offriront le plus d’avantages pour un placement de longue durée.

Le Maire et les conseillers municipaux de Coulommes, touchés de l’intérêt témoigné par les membres de la Croix rouge américaine, adressent à M. le Commandant Henry P. du Bellet l’expression de leur vive gratitude pour ce nouveau et précieux gage d’amitié qui perpétuera, parmi les habitants de la malheureuse commune de Coulommes, le souvenir de l’aide inlassable apportée par les Etas-Unis aux victimes françaises de la guerre mondiale.

Fait et délibéré en séance, les jour, mois et an que dessus

Ch Coulon Desjardin Louis C Prévot
C. Sogny A Detroux V Hoche

Séance du 30 avril 1921 : Fête de Jeanne d’Arc


Présents : M. Hoche 1er Conseiller municipal  ffon de Maire
2 G. Sogny, 3 Promsy, 4 Detroux, 5 Prévot, 6 Desjardin, 7 Coulon, 8 C. Sogny,
9 Ch Draveny

Absent : M. de la Guérivière
Secrétaire : M. C. Sogny

M. Le Président donne lecture de la circulaire de M. le Préfet en date du 21 court relative à la célébration de la fête nationale instituée en l’honneur de Jeanne d’Arc et invite l’assemblée à fixer les conditions dans lesquelles la commune pourra participer à cette solennité.

Le Conseil,

Considérant que la fête annuelle du 14 juillet suffit aux habitants de notre commune en ruines pour manifester une fois l’an leurs sentiments d’entente patriotique et de Concorde nationale,

Décide à l’unanimité que la Fête du 8 mai ne sera pas célébrée à Coulommes

Fait et délibéré en séance le 30 avril 1921

Suivent les signatures de tous les présents.

Séance du 3 Juillet 1921 : Fête patronale, Changement de date


Le 3 juillet 1921, le Conseil municipal s’est réuni sousla présidence de M. G. Sogny, adjoint.
Etaient présents : MM G. Sogny, Hoche, Promsy, Detroux, Prévot, Desjardin, Coulon, C. Sogny
Absents : MM de la Guérivière et Draveny
Secrétaire : M. C. Sogny

M. le Président expose qu’en raison du changement de date de la fête patronale de Villedommange qui désormais va se trouver le même jour que la fête patronale de Coulommes, les jeunes gens de Coulommes lui ont demandé de faire le nécessaire pour que la fête patronale de Coulommes soit dorénavant fixée au dimanche qui suit le 16 août de chaque année au lieu du dimanche qui suit le 30 août.

Et il invite le Conseil à délibérer

Le Conseil,

Considérant que la coïncidence des deux fêtes priverait celle de Coulommes de la jeunesse de plusieurs communes du voisinage et des forains qui se portent toujours plus volontiers dans les communes les plus importantes ;

Considérant qu’il n’y a aucun inconvénient à donner satisfaction aux jeunes gens ;

Prie M. le Préfet de vouloir bien autoriser la commune de Coulommes-la-Montagne à fixer, à partir de cette année sa fête patronale au dimanche qui suit le 16 août.

Fait et délibéré en séance le 5 juillet 1921

Séance du 31 août 1929

Présents tous les conseillers sous la présidence de Monsieur A. Detroux, Maire

Le Conseil décide que la période des vendanges durera du 25 septembre au 1er novembre 1929

Le Conseil Municipal décide de réglementer la vitesse des automobiles dans la traversée du village à 12 km à l’heure.
Cette réglementation sera signalée par les 3 panneaux nécessaires réclamés à Citroën.

Le Maire soumet au Conseil Municipal le marché de gré à gré préparé par l’ingénieur du service vicinal pour la fourniture de 35 m3 de pierres cassées pour l’entretien des chemins vicinaux ordinaires.

Séance du 30 août 1931

Le Président fait donner lecture de l’article 3 de la loi du 17 juillet 1931 relatif à la taxe municipale sur les chiens.

Après en avoir délibéré, le Conseil fixe la taxe à appliquer à partir du 1er janvier 1932 comme suit :
Chiens d’agrément et chiens de chasse 10 francs
Chiens de garde 5 francs

Séance extraordinaire du 09 avril 1933
Baraquement Eglise ; offre d’achat

Le Président donne lecture d’une lettre de Mr H. Marlier, 28 rue du Vieux Coq à Reims, demandant à acheter l’ancien baraquement Eglise.

Après en avoir délibéré, le Conseil autorise le Maire à vendre les deux tiers seulement dudit baraquement au prix de 700 frs « Sept cents francs », prix qui pourra descendre à 500 francs « Cinq cents francs » au minimum, et à se mettre en rapport à cet effet avec l’acheteur éventuel.

Fait et délibéré en séance le 9 avril 1933

Suivent les signatures.

Séance du 25 mars 1946


L’an mil neuf cent quarante six le vingt cinq mars à 13h30 le Conseil municipal s’est réuni à la mairie sous la présidence de Massonnot Aimé, Maire.

Présents : MM. Massonnot, Lepitre, Ponson, Sogny G., Prévot M.
Absents : Bernard M., Bernardon, Coulon, Wücher
Secrétaire élu : M Sogny Georges

Le Conseil municipal, considérant que la société coopérative approuvée de Reconstruction des églises de l’Arrondissement de Reims, a décidé le 14 Mars 1946, sa mise en liquidation afin de permettre sa dissolution définitive avant le 1er juin 1946, conformément aux dispositions impératives de la loi du 31 décembre 1945 (art 137).

Considérant que le mandat confié à cette société par la Commune va disparaître de ce fait, et que les opérations de remploi qui en étaient l’objet devront être désormais accomplies par la commune seule qui se trouve ainsi reprendre directement en charge les engagements actifs et passifs qui avaient été contractés par la Coopérative en son nom.

Considérant que la situation de la Commune sur les comptes de la Coopérative se présente comme suit :

Délégations effectuées : Titre n°1.780 966 …………………. 159.377 F 70

Financées de la façon suivante : convention 3079
ayant donné un net de ……………………………………     143.787 . 14
sur lesquels ont été justifié et admis un remploi
par l’administration …………………………………………. 116.385 . 95

Il reste donc disponible et à justifier ……………………...…... 27.401 . 19
disponible qui va être remis à la disposition de la Commune sur les livres du Groupement des Industriels sinistrés.

Observation est faite que sur les marchés passés par l’administration des Beaux Arts, il reste à justifier et à payer : la retenue de garantie sur les vitraux Lorin de Chartres 2228 F plus honoraires, la retenue de garantie sur les cloches Blanchet 2150 F plus honoraires, pour lesquels il appartient à l’Administration des Beaux Arts de fournir les justifications nécessaires.

En outre, les marchés suivants, ni justifiés, ni payés, doivent, en raison des circonstances, être considérés comme caducs :

DUTERTRE à Vitry le François horloge ……………… 7100 F plus honoraires,

Leboeuf à Reims, installation électrique des cloches …... 4700 F do

Blanchet à Paris sonnerie électrique ………………… … 4845 F do

Considérant que la coopérative certifie que tous les engagements pris par elle au nom de la commune et qui ont été admis en remploi comme il est dit ci-dessus ont dûment été réglés par elle.

Décide : Le mandat confié à la Coopérative des Eglises pour la restauration de l’Eglise de Coulommes-la-Montagne est limité aux sommes actuellement dépensées par cette société, telles qu’elles ressortent de l’exposé ci-dessus, dès que le Groupement des Industriels sinistrés aura confirmé à la commune qu’il a transféré à son nom la somme bloquée ci-dessus, actuellement portée sur ses livres de compte de la société coopérative, celle-ci sera virtuellement libérée de tous engagements quelconques qu’elle a contractés au nom de la Commune du fait de gestion que celle-ci lui avait confiée, la commune faisant son affaire personnelle du règlement de tous litiges sans le concours de la coopérative, à laquelle elle donne par les présentes sous cette seule condition suspensive, décharge pleine et entière de gestion sans aucune réserve.

Le tout sous condition de l’approbation préfectorale et de la sauvegarde des intérêts communaux en ce qui concerne l’horloge enlevée pour réparation en 1938 par M. Dutertre, horloger à Vitry le François et non réintégrée à ce jour.

Le Président expose que les crédits suivants de l’exercice 1945 ont été dépassés de :
Ch 1er art 2          assurances sociales 1102 F
                4          caisse de compensation 821 F
Ch VIII art 3        assurance des bâtiments communaux 54,90

Le Conseil vote sur les fonds libres de l’exercice 1945 les compléments ci-après :
Ch 1er art 2        assurances sociales 1102 F
               4         caisse de compensation 821 F
Ch VIII art 3       assurance des bâtiments communaux 54,90

Fait, et délibéré………….

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