Monument commémoratif "Aux enfants de Coulommes morts pour la France"

             

[Cliché datant du 10-01-2012]

 

Le 16 mai 1920, le Conseil municipal décide la constitution d’un comité en vue de l’érection d’un monument aux Soldats de la commune « Morts pour la France » pendant la guerre 1914-1918
et nomme les membres de ce comité :
MM Vte de la Guérivière Edmond, Président
       Ch. Prévot, vice-président
       G. Sogny, secrétaire-trésorier
       Hoche, Promsy, Desjardin, C. Sogny, Ch. Coulon, A. Draveny, Detroux : membres actifs
Le Conseil décide de provoquer une quête au profit de l’œuvre du Monument toutes les fois qu’il y aura un mariage ou une fête dans la commune.
 

L’ « Horloge monumentale » de Coulommes

      Le clocher avant la guerre 1914-1918          

 
Le clocher après 1918
 


Aujourd'hui

 

Extrait

du Registre des Délibérations du Conseil municipal

de la commune de Coulommes-la-Montagne

Séance extraordinaire du 13 Décembre 1898

Les Maires de Coulommes

Introduction : petit rappel historique
 
Les premières mairies apparaissent avec la Révolution de 1789. Auparavant, les villes étaient administrées soit par des seigneurs laïcs ou ecclésiastiques qui se partageaient souvent le pouvoir. Bourgmestres, échevins, pairs… dirigeaient le « menu peuple ». Peu à peu, les rois interviennent dans les villes et sont représentés par un prévôt. Depuis 1625 et Richelieu, créateur de l’unité administrative, et jusqu’à la révolution, le Royaume de France est administré en paroisses ; le curé est le chef spirituel de la communauté villageoise.
Depuis 1240 jusqu’à la Révolution, soit pendant 550 ans, les religieux de Saint Remi étaient  seigneurs et justiciers  de Coulommes.  Le seigneur qui a obtenu concession du souverain rend la justice dans l’étendue de sa seigneurie. Il a pour ce faire des représentants : les échevins chargés de la police et de la justice seigneuriale, le plus souvent choisis et nommés par celui qui possède le fief ou élus par les habitants ; le Procureur d’Office est le Procureur de la justice seigneuriale locale ; le Procureur fiscal est l’Officier chargé de l’intérêt public et de celui du seigneur.
Par exemple en 1647, il y avait à Coulommes 3 « Eschevins » : Thomas Malerme, Jean Boucher et Jacques Draveny ; le procureur d’office était Jean Labassé L’aisné et il y avait Pierre La Planche qui était «Sergent ».